Révision d'implants mammaires

Révision d'implants mammaires

Le docteur Ballieux possède une formation complémentaire pour évaluer et corriger les complications qui peuvent survenir après une augmentation mammaire mal planifiée. Pour éviter des complications telles que le double contour ou le « bottoming out », il est indispensable de mesurer l’empreinte qui détermine votre poitrine. Les aspects techniques de la révision d’implants mammaires sont souvent plus complexes que l’augmentation mammaire initiale.

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Types de Revision d'implants mammaires

Révision d'implants mammaires

La Contracture capsulaire

Cette complication imprévisible est une réaction du corps contre l’implant mammaire. Elle peut survenir bilatéralement ou unilatéralement, quelques mois après l’opération. Tous les implants sont entourés d’une coque souple. Cependant, pour diverses raisons, chez certaines patientes, la coque peut devenir ferme au fil du temps. Cela qui rend les seins plus durs et parfois douloureux.

Une intervention est alors nécessaire, selon les cas, pour ouvrir la coque (capsulotomie), ou l’extraire (capsulectomie). Une autre technique souvent utilisée par le Dr Ballieux est l’utilisation d’une ‘néo-poche’. L’ancienne coque est isolée et le nouvel implant placé dans une nouvelle poche. Des prothèses texturées et positionnées sous le muscle pectoral ou dans une ‘nouvelle poche’ limitent ce risque de contracture capsulaire.

Les risques de développer une contracture capsulaire sont d’environ 4 % à 10 ans pour les implants en gel de silicone à haute cohésion.

Le Décolleté excessivement large

Un décolleté trop large peut être causé par un mauvais choix d’implant ou par une section inadéquate des muscles pectoraux.

Symmastia ou «unisein»

La perte du sillon intermammaire peut résulter de l’insertion de prothèses mal positionnées, trop proches l’une de l’autre, finissant par se toucher au milieu de la poitrine.

Certains cas de symmastia sont liés à la mise en place de prothèses trop grandes par rapport aux dimensions de la patiente. Il peut aussi s’agir d’un mauvais positionnement de la prothèse. De façon générale, le symmastia est lié à une mauvaise intervention.

Afin de corriger une telle complication, il faudra réaliser plusieurs ajustements de la poche qui sont complexes et utiliser des implants plus étroits.

La Déformation à double bulle ou double sillon

Le double sillon est causé par le fait que le sillon de l’implant et celui du tissu mammaire natif se trouvent à différents niveaux anatomiques.

La correction est complexe et peut nécessiter un échange d’implants, des ajustements de poche, des modifications parenchymateuses, un lifting ou un lipofilling.

Ondulation de l’implant

Les ondulations ou « ripling » peuvent résulter d’une enveloppe trop mince qui recouvre l’implant. Cela peut être très difficile à corriger lorsque le patient est très mince, car il y a peu de tissu disponible pour recouvrir la surface des implants. Dans ce cas, un lipofilling améliora la qualité de la couverture de l’implant.

Rupture de l’implant, aspect de plis ou de vagues (ripling) :

cette complication est davantage présente chez les patientes minces portant des implants mammaires de grands volumes. Leur apparition nécessite un traitement adapté (prothèses plus petite taille, en position rétro-musculaire, si possible en gel de silicone à haute cohésion…)

Lifting des seins

Lorsque le sein présente une sagacité résiduelle qui n’a pas été efficacement absorbée par l’implant, un drapage de la peau en excès est nécessaire et peut se pratiquer dans un second temps.

Le Lymphome Anaplasique à Grandes Cellules (LAGC) associé aux implants mammaires (LAGC-AIM) est une entité́ clinique rare. Le risque de développer un LAGC quand on est porteuse d’implants mammaires est évalué à 1/80.000.

Ce n’est donc pas un cancer du sein, mais bien une forme rare de lymphome non hodgkinien (cancer du système immunitaire). Elle ne doit être recherchée qu’en cas de signe clinique avéré : épanchement périprothétique récidivant, rougeur du sein, augmentation du volume du sein, masse perceptible.

Dans près de 90 % des cas, cette entité est de très bon pronostic. Elle guérit habituellement par un traitement chirurgical adapté associant l’ablation de la prothèse et de la capsule périprothétique (capsulectomie totale et complète). Dans environ 10 % des cas, la pathologie est plus grave et nécessite une prise en charge par chimiothérapie et/ou radiothérapie au sein d’une équipe spécialisée dans le traitement des lymphomes.

Le lymphome anaplasique à grandes cellules associé aux implants mammaires (LAGC-AIM)

Bien que l’étiologie de BIA-ALCL ne soit pas encore complètement comprise, il est probable qu’elle soit multifactorielle. La contamination bactérienne (au moment de la chirurgie ou ultérieurement), les particules à la surface de l’implant et les prédispositions génétiques sont les facteurs incriminés dans le développement de cette maladie.

Le Dr Ballieux respecte une stratégie antibactérienne qui se compose de 14 étapes. Elle permet de réduire le risque de développer une contracture capsulaire et BI-ALCL.

Questions fréquentes sur la révision d'implants mammaires

Le temps de récupération dépendra du type d’intervention. La chirurgie de reconstruction de la maman nécessite une hospitalisation de 1 à 2 jours. Elle se pratique toujours sous anesthésie générale. Souvent la récupération après toute intervention suit cette chronologie :

Les 3 premiers jours
La plupart des patientes peuvent présenter des ecchymoses et un gonflement mineur. Le Dr Ballieux vous prescrira des analgésiques oraux que vous pourrez utiliser si nécessaire pour maîtriser l’inconfort.

Visite postopératoire
Un rendez-vous postopératoire sera programmé environ 3 à 6 jours après l’intervention.

Retour au travail
La plupart des patients sont prêts à reprendre leurs activités quotidiennes dans un délai de 1 à 2 semaines. Nous vous recommandons de ne pas conduire pendant 24-48h.

Activité physique
Il est recommandé de ne pas effectuer d’effort physique pendant un à deux mois.

Les risques sont inhérents à tout acte chirurgical aussi minime soit-il. Cet acte reste soumis aux aléas liés aux tissus vivants dont les réactions ne sont jamais entièrement prévisibles. Tout acte chirurgical peut provoquer un risque d’ecchymoses, de gonflement, de saignement et d’infection.

Il convient de distinguer les complications liées à l’anesthésie et de celles liées au geste chirurgical. Ces complications rares seront discutées en consultation. Elle dépende du type de correction : altération transitoire de la sensibilité cutanée et de la sensibilité des mamelons, trouble de la cicatrisation, infection, accumulation de liquide séreux, hématome, nécrose de la peau/glande/aréole, imperfection des résultats, complication liée à l’implant mammaire, accidents thrombo-emboliques comme la phlébite avec le risque d’embolie pulmonaire.

Certains produits en vente libre et sur ordonnance peuvent entraîner des complications avant et après la chirurgie. Ils peuvent augmenter votre tendance à saigner pendant et après la chirurgie. Ne prenez aucun médicament contenant de l’aspirine ou en rapport avec celle-ci deux semaines avant la chirurgie. Ceci inclut les anti-inflammatoires et les anticoagulants.

Veuillez consulter Dr Ballieux pour savoir si vous devez arrêter de prendre vos médicaments. Deux semaines avant l’intervention, il est conseillé d’arrêter tous les médicaments à base de plantes, de vitamine E et les poudres protéinées. Les plantes les plus utilisées sont l’échinacée, l’éphédra, l’ail, le ginseng, le ginkgo, le kava, le millepertuis et la valériane. Ils peuvent nuire aux médicaments anesthésiques, prolonger les saignements et nuire à la cicatrisation après la chirurgie.

Les données scientifiques sont, à l’heure actuelle, unanimes quant aux effets néfastes du tabac dans les semaines entourant une intervention chirurgicale. Ces effets sont multiples et peuvent provoquer des complications cicatricielles majeures, des échecs de la chirurgie et favoriser l’infection des matériaux implantables (implants mammaires). Le Dr Ballieux conseille donc l’arrêt du tabac 6 à 8 semaines avant votre intervention.

Les tarifs mentionnés comprennent la totalité des couts de l’intervention : honoraire du chirurgien, aide opératoire, frais d’hospitalisation et de bloc opératoire, éventuels implants et suivi. Ces tarifs ne sont pas contractuels. Ils ne peuvent être précisément définis, du fait de la complexité et de la spécificité de chaque patient.

Galerie photos

À la suite d’une loi votée le 25 mars 1964, l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé interdit toutes photos avant-après sur les sites web en Belgique.

Un album photo digitalisé illustrant les résultats avant-après sera mis à disposition des patients en consultation.

Vous pouvez aussi suivre le Dr Ballieux sur Instagram! @dr.fannyballieux

Chirurgie du sein

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